Encore un matin où je me réveille en sueur et en criant, mes cauchemars revenaient de plus en plus souvent, le jour de ma dispute avec maman, sa mort, le départ de Patience et le soir ou j'ai tué un innocent, tous ses éléments du passé revenaient me hanté encore et encore, je n'arrivais pas à me détacher de tous ses événements tragiques qui ont fait de moi la femme forte, mais fragile à la fois. La fragilité de mon être je le cache tout au fond de moi, je ne peux pas passer mon temps à pleurer ceux que j'aimais tant et qui ont laisser un vide dans ma vie a leur départ si brusque. Je m'en voulais de ma dernière dispute avec ma mère, je lui avais dit tant de choses horrible, des choses que je ne pensais pas, mais l'alcool a fait que mes mots avaient dépassés ma pensée. C'était ma dernière conversation avec ma mère et au lieu de lui dire tout l'amour que je ressentais pour elle et toute la gratitude que j'avais envers elle, je n'ai fait que la blesser et lui crier dessus. Je passais mes mains sur mon visage pour me réveiller, je sortais de mon lit et fonçais dans la salle de bain me rincer le visage baigné de sueur, j'enlevais mes vêtements pour aller me détendre dans un bain bien chaud que je venais de faire couler. Après une bonne demie heure dans l'eau je me lavais et me rinçais. Une fois toute propre, sèche , habiller coiffer et maquiller je retournais dans ma chambre. Le temps était gris et la pluie tombait gaiement dehors, un temps qui ne m'aiderait pas retrouver le moral que j'avais autrefois. Je m'installais à mon bureau et je sortais mon journal, un journal sur lequel j'écrivais tous les jours à ma mère. Je voulais me confier a quelqu'un et écrire à ma mère était le meilleur moyen selon moi.

"1 Décembre 2025.

Maman... La pluie tombe à torrent encore ce matin-là. L'humeur de la famille est égale au temps. Voilà deux ans que nous t'avons perdus toi et mes tantes. La Nouvelle Triade vous à tellement fait souffrir que c'est eux que l'on chasse le plus, ils vous ont fait disparaitre pour de bon cette fois et c'est à nous de reprendre le flambeau à présent. Je me perds dans mes souvenirs. Phoebe, cette tante si folle, mais toujours là pour moi, Piper une femme peut être trop sérieuse, mais qui savait mener la famille et toi Maman matérialiste, mais avec les pieds sur terre. En ce jour la nouvelle triade ne fait donc aucune exception et aujourd'hui nous devions faire face ensemble à ces nouveaux démons encore plus puissants qu'auparavant. Mais je te le jure nous ne baisserons pas l'artillerie. Patience est toujours du coté du mal, si tu savais le mal qu'elle m'a fait en partant sans même tourner le regard vers nous. Moi sa jumelle, moi qui croyais que je comptais pour elle, tu vois maman je me suis trompé.

Le mal prend le dessus chaque jours un peu plus et nos familles se réduisent petit à petit nous déchirant toujours encore plus le cœur, mais nous continuons à faire résistance, nous nous donnons corps et âmes contre ce combat que nous n'espérons pas perdu d'avance. Chaque années c'est pareil. Vous nous manqués terriblement et cette matinée vous ai dédiée. Je t'écris ces mots maman, car il me faudrait me confier à toi. Si tu savais la bataille que nous menons en ce jour, nous avons tentés de repartir dans le passé, mais une surprise nous attendait, ce sont nous enfant, les nous du passé qui sont venu dans le futur. Je me vois tous les jours en petite fille, je ne sais pas trop ce que je peux faire avec mon mini moi, mais en tout cas avec le mini Patience je tente de faire en sorte qu'elle ne bascule pas dans le mal plus tard.

Nous essayons de maîtriser et de faire évoluer nos pouvoirs de la meilleure façon possible dans chacune de nos époques. Nous sommes encore nombreux, mais de l'autre côté ils sont encore plus grands. Malgré tout nous ne lâchons pas, nous les tueront un à un, les empêchant de nuire et de faire sombrer le monde dans les abysses les plus profonds. Aujourd'hui Henry à reprit le dessus maman, tu vas être grand-mère, mais la petite amie d'henry est étrange, je n'arrive pas à savoir pourquoi, mais quelque chose m'empêche de lui faire confiance. Je marche dans tes pas, mais nous sommes une trentaine et rien ne nous arrêtera. Tant que je serais là alors le mal ne pourra pas prendre le monde entier. Je résisterais pour toi maman, ainsi que vous mes tantes. Nous les vaincrons. Et quand le jour viendra où devrons affronter la triade ainsi que la source alors je sais que vous serez derrière nous prêtes à nous donner un courage immense. Nous nous en sortiront plus grand et de là haut tu seras fière Maman, Je te le promet. "

Je fermais mon cahier avant qu'une de mes larmes ne viennent taché l'encre sur une des pages, je commençais à me laisser aller dans mon chagrin quand des bruits de pas dans le couloir m'empêchèrent d'aller plus loin, j'essuyais mes larmes pendant que j'entendais ma porte s'ouvrir derriére moi.

Prudence sentait une main lui relever le menton, la jeune femme vit alors sa cousine Persévérance, elle était toujours là pour elle et Prudence ne sauras jamais la remercier assez pour son soutient. La brunette sécha les larmes de la jeune Halliwell, tandis que celle-ci essayait de retenir ses larmes pour éviter de fondre en larmes. Prudence se réfugia dans les bras de sa cousine trouvant un peu de réconfort dans ses moments si dur. La jeune blonde ne savait plus quoi penser de sa sœur, ni même d'elle-même. Elle se remettait souvent en cause depuis qu'elle avait ôté la vie à un innocent, ce soir-là c'est encore Persévérance qui la trouva dans la salle de bain en larmes. Prudence sentait que les larmes coulaient a flots sur ses joues. Elle quitta le réconfort des bras de sa cousine pour se confier à elle, comme elle l'avait toujours fait d'ailleurs. La jeune sorcière reprit son souffle pour éviter de céder aux sanglots, la mort de sa mère, la trahison de sa jumelle et elle qui avait fait l'erreur impardonnable de tuer un innocent. Tous cela dans sa tête la tourmentait, elle n'arrivait pas à surmonter cela toute seule.

Prudence - Je n'arrive pas à me reconnaitre, je n'arrive plus à sourire comme avant, maman me manque, je ne comprends pas le choix de Patience et moi... Je n'arrive même plus à savoir a quel camp j'appartiens, je suis peut-être maléfique moi aussi? J'ai tout de même fait l'erreur de tuer un innocent, je ne voulais pas, mais le geste reste le même.

Prudence venait tout livrer à sa cousine, Persévérance était une femme sage et réfléchit, la blondinette savait qu'elle parlait à la bonne personne et que sa cousine lui donnerait une réponse réfléchit. Prudence se mêlait les doigts, un geste qu'elle fait quand elle est préoccupée ou nerveuse, ses larmes coulaient toujours autant et le regard de la jeune femme était vide de sens, tout comme sa vie l'était en ce moment. Prudence savait que tout le monde vivait une traversée assez rude, mais elle n'arrivait pas à être aussi forte que les autres, elle avait perdu sa moitié, sa jumelle et le vide qu'elle a laissée serait sur à combler, peut-être qu'elle ne le comblerait jamais. La jeune femme avait l'impression d'être de vivre un cauchemar, qu'elle se réveillerait, mais elle sait que c'était la dure réalité de sa vie, sa vie ressemblait à un champ de guerre après un rude combat. Elle ignorait ce qu'elle devait faire, elle vivait sa vie machinalement, sans vraiment réfléchir, sans vraiment le vouloir et sans le choisir réellement. Prudence avait de la tristesse dans l'âme, elle l'avait caché jusqu'ici, mais ce matin, il lui faillait se confier. Pourtant, Prudence pensait encore à des événements agréables des moments de tendresse et de joie qu'elle avait eu avec sa sœur.

Flashback:

Les deux jeunes femmes sont dans un magasin en train de choisir leur robe pour l'été. Patience avait opter pour une robe rouge qui lui aillait a ravir et Prudence une robe blanche.

Patience - Tu es splendide, tu crois qu'elle mirait?

Elle lâcha un petit rire cristallin s'installer dans la boutique, Prudence l'accompagna dans ce petit rire.

Prudence - On est jumelles, donc ce qui me va te va et vise versa.

Patience la regarda d'un regard doux avec un grand sourire, elle prit Prudence dans ses bras.

Patience- On est jumelle et ça rien ni personne ne pourra ne nous l'enlever, nous sommes unis pour la vie et je serais toujours la pour toi ma sœur.

Off Flashback.

Prudence pensait vraiment que Patience serait toujours là, mais aujourd'hui elle se rend compte qu'elle n'était plus là, que plus rien ne les liais, la seule chose qui était restée la même était qu'elles étaient encore jumelles.

Prudence écoutait sa cousine calmement, celle-ci venait de trouver les mots pour la rassurer et calmer sa peine, du moins partiellement. La jeune Halliwell suivi Persévérance dans la véranda ou le soleil était de mise. Elle repensait activement aux paroles si sage de sa cousine, une de ses tantes étaient passées par là elle aussi, elle se rassurait en se disant qu'au finale cette erreur pouvait arriver à n'importe qui. La jeune femme souffla pour se calmer ses larmes et les essuyait, elle souriait à sa cousine, Prudence se demandait comme Patience pouvait se passer d'une famille aussi exceptionnelle, nous étions toujours la les un pour les autres, c'est surement ce qui faisait la force des Halliwell. Prudence souria et se servit un verre de limonade.

Prudence - Tu as raison, Patience reviendra peut être un jour, je ferait tout pour ça, pour le moment je laisse le temps faire.


La jeune Halliwell venait de retrouver un rayon d'espoir, elle qui était dans l'ombre depuis assez longtemps, Persévérance avec ce don était innée chez elle, Prudence espérait pouvoir en faire autant plus tard. La jeune femme buvait une gorgée dans son verre et ferma les yeux laissant le soleil lui caresser la peau. Une douce chaleur l'enveloppa, elle se sentait bien. La jeune femme était dans ses pensées, quand elle eu la sensation que la main de sa mère c'était posée sur une de ses joues, elle ouvrit les yeux immédiatement, préférant ne pas en parler à sa cousine qui la prendrait pour une folle surement, mais ce moment lui redonna le sourire. Elle était persuadée que sa mère veillait sur elle de là haut.

Prudence - Je n'ai pas pris le temps de te parler ses derniers temps, j'en suis désolée. Sinon que fais tu de beau ses derniers temps?

Prudence avait un peu délaissés sa famille pour se réfugier dans un coin, c'est-a-dire sa chambre, elle y était restée assez longtemps, mangeant dans des heures décalées du reste de sa famille et elle se levait plus tôt que les autres. Prudence c'était isolé longtemps du reste de la famille, de tout en fin de compte. Prudence sentait que cette période de solitude devait cesser, elle avait besoin de reprendre contact avec les autres, de sortir et s'amuser comme avant, sans pour autant retomber dans l'alcool et la drogue, sa mère n'aurait surement pas voulu que sa fille reste dans l'ombre s'écartant de tout et des plaisirs de la vie. Prudence avait récupéré sa joie de vivre, même s'il y avait toujours une partie d'elle qui était affecté par tous ses événements dramatiques qui avaient plomber sa vie, mais elle ne voulait pas restée toute sa vie à pleurer sur ses erreurs et sur la perte de ceux qu'elle aimait, elle ne les oubliera jamais, mais elle gardera en elle les plus beaux souvenirs qu'elle a eu avec eux.

• La jeune femme eu un grand sourire, et lui posa la main sur l'épaule en la réconfortent. Elle était courageuse, perdre sa soeur si subitement après la mort de sa mère, et un lourd fardeau. Comme cette maison était gai à l'époque, maintenant elle porte le deuil chaque jour qui passe est dure à vivre. Elle pense à sa mère, et eu un petit sourire. Phoebe était d'une grande beauté elle posa le regard au ciel et sourit dans le vent.
  

PERSEVERANCE___ Oui ta soeur t'aime !!

• Perseverance haussa les épaules, quoi de plus dans sa vie. Pas grand chose, le travail marche super bien en ce moment, les amours franchement un sujet qui vos mieux pas en parler. Elle tient de sa mère coter coeur, ses un vrai désastre
  

PERSEVERANCE____ Ben écoute, je vais passer surement Chroniqueuse en chef !! et j'attends toujour que l'homme de ma vie passe cette porte ... Je pense souvent à ma mère aussi, une femme incroyable. Jai toujour était stupéfait par sa beauté !!

• Dit-elle avec un petit sourire en regardent sa cousine et bu une longue gorgée de sa limonade. Elle regarde la pendule et se lève de sa chaise, le calme de la maison lui donner des frissons.
  

PERSEVERANCE___ On bouge d'ici, sa me donne des mal de tete ce calme.

• La jeune femme pris sa veste et attendit sa cousine à l'entrer de la cuisine et éteignit toute les lumière en sortent avec Prudence, le temps était beau, donc autent en profiter
  

PERSEVERANCE____ Tu veux faire les magasins ? je dois refaire ma garde robe, on en profite !!

Prudence souria quand sa cousine lui annonça qu'elle allait peut-être passer rédactrice en chef, une nouvelle qui avait réjouis la jeune blondinette. Elle était contente pour sa cousine qui le méritait largement, Prudence lisait souvent ses écrtits, elle aimait beaucoup le travail de sa cousine. La jeune blondinette vida son verre de Limonade et suivi sa cousine qui avait besoin d'air, elle souria et alla enfiler son manteau.

Prudence - Un peu d'air frais ne nous fera pas de mal.

En effet Prudence ne bougeait plus beaucoup, elle allait en cours et allait travailler dans cette agence de mannequina où elle se faisait de l'argent de poche. Prudence avec don en poche de quoi faire du shopping, elle attrapa son sac à main et sortit de la maison avec sa cousine.

Prudence - Moi aussi j'ai besoin de refaire ma garde robe.

Prudence voulait passer une bonne journée avec Persévérance et acheter des nouveaux vêtements pour mettre de coter tous ceux qu'elle avait d'identique à sa sœur, pas par haine, seulement parce que la jeune femme était souvent prise de nostalgique quand elle voyait les vêtements qu'elle avait acheté avec sa jumelle. Prudence descendait les marches du manoir calmement, elle sentait la chaleur du soleil lui caresser à nouveau la peau, une douce chaleur qui eu pour effet de la rendre assez joyeuse. Elle voulait sentir encore la sensation d'une main se posant sur sa joue, la main de sa mère, mais cette fois-ci elle ne ressentait rien.