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Hope & April ♥

Bip, bip, bip. Bip, bip, bip. Une main sortie avec hésitation de sous l’épaisse couette, cherchant en tâtonnant l’objet émettant ce bruit infernale avant qu’elle ne s’écrase sur le dessus du réveil, faisant cesser la sonnerie qui augmentait crescendo, résonnant dans toute la chambre. Retournant rapidement au chaud sous la couette, la main disparue plusieurs minutes avant d’apparaître à nouveau à l’extrémité de la couette, repoussant cette dernière jusqu’au bord du lit, recouvrant uniquement les pieds de la demoiselle qui se trouvait en dessous. Se lever ne lui disait strictement rien, d’autant plus qu’au moment même où elle avait repoussé sa couverture un frisson avait parcouru tout son corps, c’était à se demander si sa chambre était assez isolée du froid. Mais pourtant elle le devait, il fallait qu’elle aille en cours et c’était sans doute la seule chose qui la motivait à se lever, anormale vous avez dis ? Du tout, c’était simplement que la jeune April suivait un cursus qui lui plaisait énormément si bien que sa motivation à aller suivre ses cours n’était pas si surprenante au fond. Se redressant dans son lit, April remit ses cheveux bruns en bataille en arrière afin d’avoir le visage dégagé et une fois ses deux pieds posés sur le parquet froid de sa chambre, elle se leva d’un bond pour se rendre dans la petite cuisine de son appartement. Même en travaillant au P3, April n’avait pas assez d’argents pour s’offrir un appartement pareille d’un l’un des meilleurs quartiers de San Francisco, mais c’était là que son père entrait en jeu… Si sa mère avait définitivement coupé les ponts en apprenant ce que sa fille était réellement, son père, quant à lui, continuait de la soutenir, après tout elle restait sa fille. C’était donc secrètement qu’il payait le loyer d’April, ayant la chance d’avoir un compte différent de sa femme et c’était une chose pour laquelle la demoiselle ne serait sans doute jamais assez reconnaissante. Arrivée dans sa petite cuisine donc, April ouvrit différent placard et le réfrigérateur pour en sortir tout ce dont elle avait besoin pour préparer son petit-déjeuner. April était une grande mangeuse, la gourmandise faisant partie de son caractère, que l’on voit ça comme un défaut ou non, mais surtout elle avait la chance de ne prendre que quelques grammes qu’elle perdait rapidement. Son repas d’ogre prêt, la jeune femme l’avala rapidement avant de tout ranger et de mettre la vaisselle dans l’évier, décidé à s’en occuper seulement une fois chez elle ce soir.

La pièce suivant fut bien évidemment la salle de bain, il fallait bien qu’elle prenne une douche avant de se rendre à l’université non ? Ce fut près d’une vingtaine de minutes qu’elle passa sous l’eau chaude, ayant perdu al notion du temps au moment même où l’eau chaude était entrée en contact avec sa peau matte. S’il y avait deux endroits dans son appartement que la jeune demoiselle affectionnait tout particulièrement c’était sans hésitation son lit bien douillet et sa douche où elle aurait pu rester des heures durant. Mais revenant rapidement à elle, se souvenant qu’il lui fallait une bonne demi-heure pour arriver à l’université, April éteignit l’eau, repoussa le rideau de douche et s’entoura d’une serviette sèche et bien moelleuse avant de recouvrir ses longs cheveux bruns avec une serviette plus petite. Nouvelle étape : son dressing. April était le genre de demoiselle à aimer choisir ses vêtements en tout tranquillité et ce même si ça pouvait lui prendre plusieurs minutes, la jeune femme aimant choisir ce qui lui irait le mieux pour la journée. Son dressing ouvert, son regard vagabonda sur les différents vêtements qui se trouvaient à l’intérieur, ceux sur les étagères comme ceux dans sa penderie. Après plusieurs minutes d’hésitation, son choix s’arrêta sur une petite robe rayé bleu foncé en haut et noir en bas, le tout séparé par une large ceinture noire et élastique. April attrapant ensuite un collant noire et bien chaud qu’elle enfila pour quitter sa chambre afin de s’occuper de ses cheveux bruns qui une fois séchés furent lissés à la perfection, April ayant prit tout son temps, comme d’habitude. Plus ou moins prête, April se rendit une dernière fois dans sa chambre pour y prendre son sac de cours, son Ipod et Blackberry avant d’aller dans l’entrée d’où elle sortie du placard sa veste officier noire qu’elle mit ainsi que ses Derbys en suédine noire et elle était enfin prête pour se rendre en cours.

« Mademoiselle Berlington je vous veux sur scène s’il vous plait », April lâcha son bloc-note des yeux, cessant immédiatement de faire taper son crayon dessus et regarda son professeur avec des yeux ronds. Il était sérieux ou se moquait-il de lui ? La jeune femme ne sue le dire sur le coup mais le voyant la regarder avec insistance, la brunette comprit qu’il ne plaisantait, pis encore il était très sérieux. Bafouillant légèrement, la jeune fille lui avoua qu’elle ignorait quoi faire, allant même jusqu’à ignorer ce qu’il attendait d’elle. Son professeur se voulu convainquant et rassurant en lui affirmant qu’elle n’avait rien à craindre et qu’elle devait juste monter. April quitta donc son siège strapontin, posant des affaires dedans et se dirigea vers la scène en faisant claquer ses talons sur le sol. Une fois sur la scène elle eu une vue impressionnante sur tout l’amphithéâtre qui était le seul à posséder une scène, étant donc plus souvent considéré comme l’auditorium de son université, réservé surtout aux étudiants en arts comme elle. Son professeur fit alors signe à d’autres élèves d’en faire de même, se postant au niveau d’instruments dans le fond tandis que leur professeur leur distribuait des partitions. April le regarda en fronçant légèrement le nez lorsqu’elle vit qu’entre ses mains se tenaient les paroles d’une chanson qu’elle avait composées pour l’un de ses examens, une chanson qu’évidemment elle connaissait par cœur. Son professeur prit alors place à côté des autres étudiants assis sur les strapontins et leur demanda de commencer. April regarda alors ses camarades derrière elle et leur fit signe de la tête et lorsqu’ils commencèrent à jouer, la demoiselle attendit quelques instants avant de faire entendre sa voix. Se laissant porter par la musique, April prit le jeu très au sérieux, craignant d’être évaluée sans même le savoir et lorsque enfin la chanson fut terminée, un large sourire se dessina sur ses lèvres lorsque les étudiants face à elle se mirent à applaudir et siffler tandis que la sonnerie annonçant la fin de ce dernier cours de la journée retentissait.

Tandis qu’elle rangeait ses affaires dans son sac, plusieurs de ses camarades vint la félicité pour sa prestation et alors qu’elle sortait de l’amphithéâtre son portable se mit à vibrer, la faisant redescendre sur terre. Apercevant le nom d’Hope s’afficher, April lu rapidement le message de cette dernière lui annonçant de rester à l’université parce qu’elle venait la chercher. Connaissant la jeune femme, April était persuadée qu’elle voulait frimer en montrant sa magnifique voiture, faisant rager certains étudiants qui ne sauraient plus où donner de la tête entre la voiture et Hope, ce que April aurait sans doute fait aussi à sa place. Enfin sortie des bâtiments de l’université, April se rendit vers le parking du campus, un large sourire aux lèvres, elle n’arrivait pas encore à croire que son professeur avait demandé à ce qu’elle chante sur scène, elle qui pensait que les chansons qu’elle avait écrite pour son examen l’an passé était nulle, elle ne pouvait être que surprise qu’elle ait tapé dans l’œil de son professeur, mais également très fière et puis April avait pour l’habitude de chanter parfois au P3 même si ce n’était que des reprises de diverses groupes, elle avait déjà un peu l’habitude de monter sur scène mais elle était bien fière d’avoir montré ce dont elle était capable en chant à ses camarades. Son Balckberry toujours en mains tandis qu’elle attendait l’arrivée fracassante d’Hope, April en profita pour envoyer un message à son père lui faisant part de la nouvelle.

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April && Hope

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Le matin c'est toujours très dur. Déjà, je me couche très tard ce qui fait que je n'ai pas vraiment envie de me lever tôt. De se fait, il m'arrive souvent de faire des nuit blanche, de passé le temps d'une quelconque manière. Ce fut le cas d'aujourd'hui. Je suis rentrée chez moi un peu plus tôt, quand le soleil se levait alors j'ai simplement était dans la salle de bain pour retirer les vêtements que j'avais sur le dos. Je me fais couler un bain. J'aime que l'eau soit bouillante, avec plein de mousse. La buée s'attaque déjà à mes murs et mes miroirs, car j'ai tout de même trois miroirs dans ma salle de bain. J'aime me regarder, je suis un peu narcissique sur les bords. Une fois la baignoire quasiment pleine d'eau et de mousse, je me glisse à l'intérieure dans un soupire d'aise. Contrairement aux autres, l'eau bouillante ne me fait rien, je ne crains pas la chaleur. De ce faite, elle est a température idéale. Je reste un peu plus de vingt minute, les yeux clos à me relaxer sans pour autant m'endormir. Si je m'endors maintenant, je vais passé ma journée au lit et mon sommeil sera totalement décalé, ce qui risque d'être très énervant. Mais bref, en ce moment j'ai bien besoin de repos. La grossesse, c'est fatiguant ce truc là. J'arrête pas de vomir, d'avoir mal au crâne, et encore j'en suis à même pas deux mois. Imaginez la galère quand je serais en fin de terme. Je vais finir par faire exploser tout et n'importe quoi par mes sautes d'humeurs ou tout simplement parce que le bébé l'aura souhaité. Pourtant, je ne regrette pas d'être enceinte, après tout, un démon à le droit de devenir maman au moins une fois dans sa vie. Enfin, voilà que je quitte enfin l'eau de ma baignoire et que j'attrape une serviette pour l'enrouler autour de moi. J'enfile aux pieds, mes pantoufle, des ballerines douces et moelleuse de couleur pourpre. Une serviette autour de la tête pour mes cheveux, je quitte la salle de bain en laissant la porte ouverte pour la vapeur, pour rejoindre ma cuisine et commencer à me faire quelque chose à manger. J'ai enfin de pâtes... Je fouille dans mes placard et je me prépare des spaghettis à la bolognaise. Oui, à huit heures du matin, c'est très bon. Pendant que l'eau chauffe et que ma viande cuise, je repars dans la salle de bain après avoir passé dans ma chambre. IL y a encore des affaires à Henry qu'il a oublier quand il est venue dormir ici, je souris doucement en regardant le bordel qu'il m'a laissé. Je file directement vers mon armoire ou je sors une chemise en soie rosée puis un pantalon blanc avec une ceinture noir déjà mise à la taille. Pour les chaussures, je verrais ca plus tard. Je quitte ma chambre pour repartir vers la salle de bain et me vêtir rapidement et me maquiller. Je garde simplement une serviette sur la tête pour y laisser mes longs... très longs cheveux noirs ondulant naturellement. Je garde ce truc sur ma tête alors que je rejoint mes pâtes une fois habillée. J'ai la classe, tout en étant sexy, parfait. Après tout je dois aller au Red Club un peu plus tard et je dois forcement être correctement vêtue. Mais avant, j'ai l'intention de faire un tour par l'université pour aller chercher ma petite April, elle est un peu comme ma petite sœur et je veux qu'elle soit la marraine de mon bébé.. Enfin, faut que je lui parle sur bébé avant cela. April ne sait pas qui je suis en réalité même si moi par contre, je connais sa véritable nature. Tout en mélangeant mes pâtes cuites au reste de nourriture pour finalement finir dans mon assiette, je repense à April et au moment ou je l'ai connu. Elle est adorable, je voulais me servir d'elle mais finalement j'ai pas pu résister à son minois. Enfin, je ne regrette pas, j'ai trouvé une allié et une personne à protéger malgré tout. Enfin je m'égare. J'attrape mon téléphone pour envoyer un message à April, histoire qu'elle m'attende à la fac. Je termine de manger et je file... Tout vomir. Saloperie de nausées, je déteste ca. Je file rapidement me brosser les dents, c'est vitale et je quitte mon appartement pour descendre au garage. Avec mon boulot, et.. mes secrets, j'avais eu une magnifique voiture décapotable, rouge sang. Une couleur qui me va à ravir. Je monte au volant, et je mets le contact. Je prend finalement la route de l'université et j'y arrive au bout d'une demie heure, fichue bouchon sur les routes. Une fois devant, je vois qu'April est déjà là. Je lui fait signe de la main et j'en profite pour me faire remarquer. j'adore voir tous ces yeux poser sur moi. Sur le parking, je me gare et je coupe le moteur pour finalement descendre. J'avais enfile une paire d'escarpin verni noir avec un grand talon. Ainsi j'avais des jambes encore plus longue et une taille encore plus fine. Bref, je suis un véritable canon et les yeux de ses étudiants ne me fait pas penser le contraire.

« Coucou ma belle, j'ai pas été trop longue ? »

J'approche de la brunette et lui fait la bise. Rapidement, je pose mes yeux sur les alentour en posant une main sur la hanche. Voilà, position fatale et les mecs bavent. Prenez exemple sur moi, bande de petites amies nulles. Elles sont tellement nulles qu'ils préfèrent me mater moi, et je les comprends très bien. J'en reviens à April, avec un grand sourire puis... Je dois lui dire, je ne peux pas attendre plus longtemps.

« J'ai une grande nouvelle... Un truc.. Top du top.. »

April continua de pianoter sur les touches de son portable, effaçant certains mots pour les écrire à nouveau à cause des fautes qu’elle faisait à la vitesse à laquelle elle écrivait et avec cet empressement de donner la nouvelle à son père. La jeune femme ressemblait presque à une enfant venant de faire la rencontre du Père Noël, étant allée sur ses genoux et ayant demandé tous pleins de beaux cadeaux pour la fête de Noël où il viendrait déposer les cadeaux au pied su sapin. Bien que la brunette ne croyait plus à cette histoire depuis plusieurs années la comparaison restait malgré tout très bonne. Bien que la voiture d’Hope ne soit pas aussi bruyante qu’un garçon de sa classe, savoir qu’elle était présente n’était pas bien difficile, au contraire. Autour d’elle, des étudiants passaient en murmurant des mots sur un décapotable rouge sang qui venait d’arriver avec au volant « une bombe ». La demoiselle ne pu s’empêcher de sourire en entendant ses propos et terminant d’envoyer son message à son paternel, elle leva enfin la tête pour voir Hope lui faire signe de la main sur le parking. Sans plus attendre, April remit la bandoulière de son sac correctement sur son épaule, rangeant son portable de dedans et trottina en souriant vers son amie étant toujours heureuse de passer du temps avec elle. Les deux jeunes femmes n’avaient pas le même âge, elles n’avaient pas non plus la même activité étant donné qu’April était encore étudiante tandis que Hope tenait déjà un club dans San Francisco, mais ça ne les empêchaient pas de s’apprécier, April l’avait même rapidement considéré comme sa grande sœur de cœur, une sœur qu’elle n’avait jamais eu et qu’elle n’aurait sans doute jamais. La jeune femme doutait que sa mère ait l’envie d’avoir un autre enfant un de ces jours, April avait été un imprévu, sa mère n’ayant que dix-sept ans lorsqu’elle l’avait mise au monde, mais surtout le fait de savoir ce qu’était son enfant lui avait totalement coupé l’envie d’avoir d’autres enfants au risque qu’ils soient également aussi étranges que son aînée. C’était une chose que la demoiselle avait du mal à digérer et elle haïssait sa mère pour ça, certes elle était celle qui l’avait mise au monde mais c’était aussi celle qui l’avait repoussé et banni de sa vie dès lors qu’elle avait apprit pour les pouvoirs d’April, difficile à digérer donc… « Coucou ma belle, j'ai pas été trop longue ? », April monta dans la voiture, côté passager évidemment, sentant de nombreux regards se poser sur elle. Ce n’était pas réellement dérangeant – d’autant plus lorsqu’on est étudiante en arts – mais ce n’était pas une chose qu’elle adorait non plus.

APRIL ▬ Du tout… La preuve j’ai même pu envoyer un message à mon père, au moins une personne dans ma famille qui sera heureuse d’avoir de mes nouvelles…

On sentait facilement la colère dans la dernière phrase de la petite April. Elle ne supportait pas cette situation pourtant elle durait depuis plusieurs années à présent, mais ce n’était pas le genre de chose que l’on faisait passer au-dessus de notre tête avec facilité. Et encore, il n’y aurait eu que sa mère à bannir April ça n’aurait pas été tellement dérangeant, certes vexant mais c’était tout. Seulement sa mère avait eu également la brillante idée d’en faire part au reste de sa famille, qui tout aussi effrayé que sa génitrice par la magie, avaient aussi décidé de ne plus avoir à faire à April, tout du moins c’était l’impression que la brunette avait eu. À vrai dire elle était tellement en colère et tellement rancunière qu’elle n’avait pas cherché à savoir le vrai du faux, peut-être qu’un jour le ferait-elle, en demandant tout d’abord l’avis de son père qui était le mieux placé pour savoir la vérité. Bref, Hope et April s’étant dit bonjour, elle cessa immédiatement de penser à ça, ce n’était vraiment pas le moment de broyer du noir d’autant plus que la jeune femme pouvait se révéler mauvaise dans ces passages et elle ne voulait pas que Hope en fasse les frais. Ses yeux se levèrent au ciel lorsque son amie vint mettre une main sur sa hanche, prenant sa position fatale qui eu pour résultat que pratiquement tous les étudiants avaient à présent les yeux rivés sur la belle jeune femme. Mais April avait l’habitude aujourd’hui et finalement c’était quelque chose qui l’a faisait plus rire qu’autre chose. « J'ai une grande nouvelle... Un truc.. Top du top… », April arqua un sourcil, regardant Hope d’une manière qui révélait toute la curiosité qui commençait doucement à bouillonner en elle.

APRIL ▬ Rassure-moi, tu ne m’as acheté une décapotable jeune fluo ? Parce que le prend pas mal mais… je n’en veux pas. Humour… Oui celui d’April était particulier et bien souvent il ne faisait rire qu’elle mais elle s’en moquait, de toute manière prendre les choses aux sérieux était dure avec elle, du moins tant qu’il ne s’agissait pas de ses cours. Malgré tout – et malgré son large sourire aux lèvres – April reprit son sérieux tout en posant son regard sur Hope. Vas-y, je t’écoute.

Elle n’avait pas la moindre idée de ce que pouvait être cette nouvelle qui semblait si fantastique, mais vraiment aucune idée. Hope avait toujours été très douée pour rester mystérieuse et garder les choses pour elle, ne les dévoilant que si elle en avait envie. April continua de regarder Hope, silencieuse à présent, tandis qu’elle continuait de sentir des regards se poser sur elle devant persuadée que le lendemain plusieurs étudiants de son cours allaient lui demander qui était la fille qui était venue la chercher…

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Si on en croit les paroles de ma chère petite sœur de cœur, je ne fut pas si longue que cela. Il est vrai que j'avais fait assez vite et je n'avais même eu besoin de me servir de mes pouvoirs. Après tout, je ne suis pas une sorcière et les formules magiques, ce n'est pas pour moi, cependant mes pouvoirs pouvaient être d'un grand secours, surtout en Enfer quand je dois rendre des comptes aux deux autres membres de la Triade. Mais je suis non pas la plus forte, mais la plus manipulatrice alors manipuler deux démons et mauvais sorciers, c'est du gâteau pour moi. Mais bref, j'avais eu cette voiture il y a peu de temps, après avoir remarquer que le club était tellement fréquenté et que j'avais pas mal de client, alors j'ai pu m'offrir cette petite merveille dont la couloir allait parfaitement avec ma personnalité : torride. Je ne savais pas vraiment pourquoi il avait fallut que je prenne un cabriolé alors que bientôt je devrais mettre un siège pour enfant dans la voiture. Mais en neuf mois, il se passe beaucoup de chose surtout que pour le moment le père n'est pas encore au courant. Quand il le saura, je ne suis même pas sur de garder le bébé. Surtout si par la suite, je lui avoue ma.. nature et ma race. D'ailleurs, April ne savait pas du tout que j'avais un quelconque pouvoir, pour elle je ne suis qu'une humaine qui a bien réussit dans la vie avec un job d'enfer, une bagnole d'enfer, un petit ami d'enfer et bientôt, un bébé d'enfer.. J'étais surexcité à l'idée de lui dire que j'allais être maman et surtout que je voulais qu'elle soit la marraine de mon bébé parce qu'au final, je n'ai confiance qu'en elle et qu'elle est ma famille d'une certaine façon. Je lui souris grandement alors que je me fait désirer dans tout les sens du terme. Tout d'abord parce qu'April attend impatiemment la nouvelle, mais aussi parce que les jeunes hommes me regardent tous avec envie. Je ne pus m'empêcher de faire un clin d'œil à un des étudiants avant d'en revenir totalement à April chérie.

« Avec ton père... Ca va ? Il ne s'inquiète pas de trop pour toi ? Tu lui dis que je prends soin de toi ? Même s'il ne me connait pas ! Si tu veux, je peux aller rendre visite a ta famille »

Et je me ferais une joie de tous les tuer, sauf le papa évidement. Bah quoi ? April a une famille de merde alors qu'elle est la réincarnation d'une déesse grecque, du coup : elle est puissante, belle.. et divine quoi ! Quoi qu'elle n'a pas besoin d'être une déesse pour l'être déjà. Cependant, elle ne sait pas encore sa véritable nature, peut être que je devrais le lui dire mais cela voudrait dire que je dois lui dire pour moi... Hm, on y pensera plus tard et j'en reviens rapidement sur la super nouvelle. Le sourire aux lèvres, oui impossible de voir que je suis un membre de la Triade là.

« Tu vas être Tata... Je suis enceinte. »

Oui il est de Henry, pensais-je avant même qu'elle ne me pose la question. Je dois avouée que je ne pensais jamais dire ça un jour. Dire que j'étais enceinte, que j'allais être mère était pour moi un rêve inaccessible. Qui a dit que les démons ne pouvaient aimer ? Il est vrai qu'à la base, je ne ressens que de la haine, du mépris, de la rancœur pour le monde entier mais avec Henry, c'est comme avec April, c'est différent. Je n'ai pas besoin d'être quelqu'un que je ne suis pas, et je peux être moi même, découvrir des sentiments comme l'amour, la jalousie, l'attachement. Mais bref, des prunelles restent posées sur April alors que moi, je garde mon énorme sourire. Attendant sagement sa réponse..

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